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 Le projet Genesis

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Erel




Masculin Nombre de messages : 36
Date d'inscription : 08/04/2006

Le projet Genesis Empty
MessageSujet: Le projet Genesis   Le projet Genesis EmptyMer 12 Juil - 8:42

Bon, je m'essaye. C'Est une histoire de science fiction que j'ai commencé il y a peu de temps. Je travaille mes skills alors jaimerais tous commentaires... trop long? pas assez long? pas assez démotions? trop compliqué? etc.

LE PROJET GENESIS

Chapitre 1

Le comandant Michael observait pour la dernière fois les techniciens de la salle de contrôle de la NASA. Dans trois heures, le premier vaisseau spatial destiné à emmener des astronautes sur Mars serait lancé d’un aéroport militaire dans l’état de New York, et Michael était fier d’être le commandant de cet engin baptisé Genesis par ses ingénieurs. Il regarda sa montre : 11:34, 5 juin 2029. C’était l’heure de ce préparer. Le commandant devrait passer par le vestiaire pour enfiler l’uniforme qui avait acquis le surnom de « Vêtement Picard », à cause de sa ressemblance aux uniformes de la série Star Trek. Dans le vestiaire, Michael fût approché par un homme dans le même uniforme.

- Commandant Michael? demanda le jeune homme qui semblait tout juste sortir de l’université.
-C’est bien moi, répondit le commandant dans son accent britannique. Et vous êtes?
-William Macney, Ingénieur de bord de Genesis. On m’a dit que vous en étiez le commandant?
-Ingénieur? Mais j’en ai déjà un. Il a été assigné il y a plus d’un mois et…
-On ne vous a pas appris la nouvelle? Le lieutenant Thierry est décédé hier. Assassiné, j’ai entendu. La police croit qu’elle a affaire à des professionnels.

La nouvelle avait atteint Michael comme un éclair. Il aurait été supposé être au courant, mais personne n’avait pensé lui dire. Pourtant, dans un établissement aussi évolué technologiquement, les nouvelles étaient supposées voyager rapidement. Le commandant tenta de cacher sa frustration.

-Vous croyez avoir les compétences requises à cette mission, monsieur Macney?
-J’apprend vite commandant. Je maîtrise parfaitement le fonctionnement du générateur à fusion, et le contrôle du bouclier thermique n’était que du gâteau. Je connais aussi…
-Bien, répondit sèchement le commandant. On se verra dans T moins trois heures, dit-il avant de quitter la pièce.
Comment quelqu’un avait-il pu oublier de l’informer d’un changement d’officiers dans son équipe? Il était trop tard pour chercher des réponses. Le général de la base avait ordonné des pratiques de lancement pour s’assurer une réussite totale de la mission, et Michael était déjà en retard, enfin, il n’était pas en avance, et pour un militaire, c’est un délit grave.

-Commandant Michael! Cria l’officier en charge de l’entraînement. Vous êtes en retard de 6 secondes! Vous avez des explications?
Michael devenait rouge. Qui avait bien pu avoir l’idée de confier un projet civil à des militaires? Se faire crier dans les oreilles n’accélérait pas les choses.
-Quelqu’un avait oublié de m’informer qu’un membre de mon équipe est décédé, colonel!
C’était au tour du colonel de devenir rouge. Comment un civil osait-il l’accuser de mal faire son travail? Il le fixa des yeux, mais, malgré sa tentation, il ne dit rien.

L’entraînement se déroula parfaitement. La coordination de l’équipe était parfaite, et il ne restait qu’une heure avant le lancement. Le plan de mission était simple. Genesis devait décoller de la même manière qu’un avion conventionnel, et, a 35 000 pieds, activerait ses moteurs à fusion qui lui permettrait d’atteindre rapidement une orbite stable. Un transport quittant pour la lune transférerait un dernier membre d’équipage dans la navette avant de quitter pour la base minière lunaire, et Genesis pourrait finalement entamer son voyage d’une semaine pour la planète rouge. Depuis trois ans, des transports civils voyageaient quotidiennement de la terre à la lune. Le gouvernement avait trouvé deux mines d’or sur cette boule de roche grise : le tourisme et les immenses nappes d’hydrogène liquide sous la surface. Une colonie minière avait été construite dans l’un des plus grand cratères du satellite et les revenus étaient énormes.
-Commandant?
Une jeune femme se tenait sur le portique des quartiers de Michael. Le commandant sortit de ses pensées et se tourna vers elle, tentant de cacher son inquiétude pour la mission.
-Lieutenant Kaley, entrez.
-Merci commandant, mais je suis attendu sur Genesis pour les derniers tests de vol.
Kaley était la pilote de l’engin. Elle avait travaillée avec les ingénieurs et programmeurs pour créer l’ordinateur de pilotage le plus puissant qui soit. L’intelligence artificielle pouvait annuler l’inertie, calculer rapidement une course, utiliser la gravité des planètes pour accélérer le voyage. Bref, tout bon pilote d’engin spatial en rêvait.
-Je suis venu vous souhaiter bonne chance commandant. C’est un honneur de voler avec vous.
Pendant un instant, tous les problèmes de Michael s’étaient envolés. Kaley était jolie, intelligente, mais un officier supérieur n’avait même pas le droit d’imaginer être en couple avec un co-équipier.
-C’est plutôt moi qui ait l’honneur de vous avoir comme pilote.
Il regarda sa montre.
-T moins 23 minutes, on devrait y aller.
Contrairement aux ancien engins spatial qui nécessitaient que l’équipage soit à bord au moins une heure avant le lancement, la simplicité de Genesis permettait aux ingénieurs de la base de faire tous les réglages eux-mêmes, et laissait le temps aux astronautes de se reposer, ou de se préparer.

Michael prit place dans le siège de commandement. Il y avait des consoles et des écrans installés un peu partout sur la chaise, ce qui permettait au commandant d’accéder à toutes les informations du vaisseau.

Macney s’assied dans sont petit siège à l’écart des autres, où il avait accès aux moniteurs de contrôle des moteurs et du bouclier thermique. Ce bouclier énergétique absorbait facilement la chaleur, ce qui permettait une entrée atmosphérique nécessitant moins de précision qu’avec une navette spatiale. Avec la puissance de poussée des moteurs à fusion, le bouclier devait être activé même pendant la mise en orbite, la vitesse de l’engin excédant facilement mach 25.

T moins trois minutes…

-Moteurs secondaires en état de marche, cria Macney, tout exité. Les moteurs à fusion sont chargés!
-Ordinateur de lancement opérationnel commandant, dit Kaley en souriant à Michael. En la voyant, il sentit sont estomac se resserrer. Ce n’est pas le temps d’être amoureux, pensa-t-il. La radio de bord émit un son, et on entendit la voix du général de la base.
-T moins 1 minute! Équipage de Genesis, bonne chance! Macney, rappelez-vous, 60.
Michael n’avait pas compris les derniers mots du général. Il regarda Macney en attendant des explications.
-Ce n’est rien, commandant. Le général et moi nous nous connaissons.
Le bruit sourd des moteurs secondaires devenait de plus en plus fort. Michael se retourna vers l’avant. Son rêve allait se réaliser. Non seulement il commandait le vaiseaux le plus avancé jamais construit, mais il serait aussi le premier homme à quitter la sphère d’influence de la terre, et le premier à mettre le pied sur mars.
Kaley se retourna ver Michael, Elle aussi semblait heureuse, elle avait travaillée depuis des années pour enfin montrer qu’elle pouvait aider l’humanité. Inventer l’ordinateur le plus puissant, ça n’était pas rien.
-T moins 10 secondes, dit-elle, toute excitée. 9… 8… 7…
Michael s’agrippa à son siège, en oubliant que les générateurs de gravité artificielle l’empêcherait de sentir les forces G durant le vol. Il regarda la console sur son siège. 4… 3…
On pouvait encore entendre le général de la base qui citait lui aussi le compte à rebours.
-2… 1…

Chapitre 2.

Trois flammes jaunes sortaient des réacteurs de Genesis, créant un bruit sourd et faisant trembler la terre à des kilomètres. En quelques instants, l’engin à la forme hybride d’une navette et d’un avion de chasse se mit à se déplacer, et, de plus en plus rapidement, suivit la piste qui lui était destinée. En 30 secondes, Genesis était déjà dans les airs, et se dirigeait fièrement vers la thermosphère.
-Trains d’atterrissages rentrés, cria Kaley pour se faire entendre à travers les sons des consoles et des réacteurs.
Michael se tourna vers l’ingénieur.
-Macney! Quel est l’état du bouclier thermique?
Le son commençait à baisser en intensité, la vitesse de l’engin, qui dépassait maintenant celle du son, empêchait le bruit des réacteurs de se faire entendre à l’intérieur de la cabine.
-Le bouclier est à 87%, répondit Macney.
-Nous sommes à 33 000 pieds, dit Kaley. Prêt à passer à la deuxième phase du lancement!
Macney regarda attentivement sa console.
-Les moteurs à fusion son opérationnels. Lancement dans 3… 2… 1…
Cette fois-ci, Michael sentit la force G. Même les générateurs de gravité artificielle ne pouvaient compenser aussi rapidement pour une poussée aussi grande.
-Nous sommes en orbite, dit Kaley, même si elle savait que tous les moniteurs de l’engin affichaient « Orbite atteinte » en clignotant.
-Où est notre transport? Demanda Michael.
-Nous l’avons en visuel, il est à 2 kilomètres, en orbite parallèle.
Kaley n’arrivait pas à croire qu’elle avait pu être aussi précise dans son orbite. Elle s’attendait à tomber à des dizaines de kilomètres de sa cible. L’ordinateur faisait vraiment du bon boulot.

Le transporteur, un X-45, ressemblait à un ballon dirigeable. Il était capable de transporter plus de mille personnes ainsi que l’équipement minier nécessaire à l’extraction de l’hydrogène du souterrain lunaire. Quand Genesis fût à moins de 20 mètres du transporteur, une personne portant l’habit spatial d’un astronaute quitta le transport pour entrer dans la navette par l’une des portes pressurisées. Michael quitta son poste pour aller accueillir son nouveau membre d’équipage. Il ne savait rien de cette personne, ses officiers ayant oublié de l’en informer. Ce ne serait pas la première fois, pensa-t-il. En entrant dans la salle, il sursauta en voyant la jeune femme qui retirait son habit spatial. En le voyant, elle se plaça au garde-à-vous et, dans son accent russe, dit fièrement :
-Capitaine Anna Kaslavka du consortium russe, spécialiste géographique, commandant. Heureuse de faire votre connaissance.
Michael se croyait dans un épisode de James Bond. Une jolie russe avec un corps parfait dans un habit spatial. Il se secoua la tête pour effacer ces pensées de sa tête et s’approcha pour lui serrer la main.
-Pas besoin de saluer, capitaine. Ce vaisseau est un projet civil. Bienvenue à bord.
Michael ammena Kaslavka sur la passerelle de contrôle, et lui présenta les deux autres membres d’équipage. Après quelques minutes, tout le monde prit sa place. C’était maintenant le temps de commencer le voyage pour mars.
-Réacteurs à fusion à 100% commandant, Macney dit fièrement.
Genesis quitta son orbite et prit la route pour la planète rouge. Dans une semaine, ils verraient enfin leur rêve se réaliser, si tout se passait bien.

Kaley regardait attentivement son écran. Celui-ci avait pour fonction d’afficher les résultats du scanner installé sur la coque de la navette. Le pilote observait un point qui semblait lentement se rapprocher. Croyant avoir affaire à un astéroïde, elle n’avait pas reporté l’anomalie à son supérieur. L’objet était maintenant à 50 kilomètres, quand le scanner détecta un objet qui semblait avoir été lancé du premier. Ce petit objet était en course de collision directe avec Genesis. Cette fois-ci, Kaley n’avait pas besoin d’en avertir le commandant. L’ordinateur de bord s’en était chargé. Sur la plupart des consoles, le message « Impact imminent » était affiché.
-Qu’est-ce qui ce passe? Cria Michael, qui était sur le point de s’endormir.
-Un objet, sans doute un astéroïde, est en course de collision avec la navette.
-Manœuvres d’évasion!
L’objet était enfin en visuel. Michael fixait l’étrange sphère qui émettait une lumière aveuglante. Le projectile passa à moins d’un mètre de la coque, avant d’exploser à quelques kilomètres à l’arrière de l’engin. L’explosion toucha Genesis de plein fouet, envoyant l’équipage se frapper la tête contre les consoles de la salle des commandes.
-Rapport! Cria Michael qui se relevait avec un gros mal de tête. Il avait atterri sur un écran qui s’était fracassé à l’impact.
Kaley reprit sa place sur son siège pendant que le commandant aidait Kaslavka et l’ingénieur.
-L’aile gauche a atteint une température de 1000 degrés commandant.
-L’explosion à causé ça? Dit Michael, étonné.
-Non commandant, la température a montée quand le projectile est passé à près d’un mètre de l’aile.
-Les moteurs de direction sont inopérants, dit Macney, affolé. L’explosion les a endommagés.
-Mais quelqu’un peut me dire ce qui…
Michael s’arrêta. Il regardait par la fenêtre l’étrange objet circulaire qui passait au dessus d’eux. La dernière fois qu’il avait vu cette forme, c’était dans une revue qui s’attardait sur le phénomène d’ovnis. Des extraterrestres? Il n’y croyait pas. Ce jour là, il était assied sur un banc, dans le petit village près de la base, quand un homme à côté de lui lisait la revue. L’homme, après avoir lu l’article, se tourna vers Michael et lui demanda s’il croyait qu’il y avait de la vie dans l’espace. Il avait rit. Pour lui, c’était impossible. Les possibilités qu’il y ait une planète identique à la terre étaient infimes, voir nulles. Mais, en ce moment, sur Genesis, il y avait un objet étrange qui passait rapidement près d’eux.

-Il est à 15 kilomètres derrière nous, dit Kaley.
Macney regardait sa console principale.
-Je crois que je sais ce qui nous a touché, dit-il. Je détecte un amas de gaz, laissant supposer que le projectile était du plasma. Ça expliquerait aussi la montée de température de l’aile.

Le plasma est considéré comme le quatrième état de la matière. Il est créé en chauffant un gaz. Celui-ci atteint des températures phénoménales, et beaucoup de scientifiques affirment qu’il entre dans la composition du soleil.

Kaley n’eut pas le temps d’attendre que Macney ait finit son explication.
-Ils tirent encore! Cria-t-elle, affolée.
On ne peut pas l’éviter? Tenta Michael.
-Impossible, les moteurs sont HS. Impact dans 40 secondes!
-Si vous me laissiez finir, dit Macney. J’ai une idée. J’ai calculé la puissance et la température…
-Venez-en aux faits!
-Bien… La température de l’explosion n’excède pas la température d’entrée atmosphérique, le bouclier thermique pourrait sans doute résister, ne serait-ce qu’une fois, à l’impact du projectile.
-Ça vaut la peine d’essayer, dit Michael. Levez les boucliers.

Le projectile filait à toute allure vers la navette sans défense. L’impact créa une explosion qui sembla détruire tout dans un périmètre de quelques kilomètres. Le vaisseau alien quittait le secteur, croyant avoir détruit sa cible.

-État des boucliers? Dit Michael, un sourire au visage.
-2%. On a eu de la chance.
Kaslavka se retourna vers Macney et l’embrassa sur la joue.
-Vous nous avez sauvé la vie aujourd’hui, dit-elle dans son joli accent russe.
Kaley regardait toujours son écran de contrôle, sans bouger.
-Lieutenant? Dit Michael pour savoir si tout allait bien.
Elle se retourna, et semblait plus affolée encore.
-On a un problème… l’objet se dirige vers la terre…
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